Balades à Boutiers St Trojan / aux alentours...

Aux alentours... Ars
( entre 10 & 15 kilomètres... )

Puisque, apparemment vous êtes adeptes de vélo et/ou de vieilles pierres, ne manquez pas de venir sur les terres d'Ars, seule commune Charentaise - les autres étant en Charente Maritime - posée sur la rive gauche du Né (affluent du fleuve Charente). Celui ci arrose ici des prairies souvent marécageuses !

L'église d'Ars :
L'église Romane d'Ars, appelée Saint-Maclou date de la fin du XIIè siècle. Remarquez à l'intérieur ses arcades peintes, ses retables ainsi que la cuve baptismale, ornée de très jolis bas-reliefs. C'est un des morceaux les plus curieux de la sculpture du moyen-âge !
Admirez aussi, juste en face, l'ancien presbytère et sa porte crénelée datée du XVIIè siècle.

Le château d'Ars :
Château de l'époque de la seconde renaissance (XVIIè), il fut le berceau de la célèbre et ancienne famille de Brémond. Pendant les guerres de la Fronde, il reçu une garnison de l'armée royale.
Il est construit en équerre et possède d'immenses chais voûtés d'une longueur de 85 mètres.

Le moulin des Fanaux (ou moulin de Fanaud) domine la commune de Gimeux (sur laquelle il est situé) et au loin, la vallée de la Charente. On dit qu'une météorite est tombée là, autrefois... Mais je ne connais pas la réelle histoire de ce lieu magnifique et paisible !

Aux alentours... Merpins
( entre 10 & 15 kilomètres... )

Lorsque nous parlons ici de Merpins, il s'agit bien sur du Vieux Bourg. Car le nom de Merpins que l'on connaît de nos jours est plus attribué aux deux gros et longs villages que sont "Montignac" et "La Vie".
C'est donc ce Vieux Merpins, primitivement appelé Marpen, qui nous intéresse...

Commençons tout d'abord par cette motte féodale où s'élevait jadis Le château fort de Merpins !

Sa construction première en est attribuée à Charlemagne (742 - 814). Ce château fort dominait les vallées de la Charente et du Né et en imposait de par ses puissantes murailles, son donjon et ses tours. Il devait servir à défendre l'Angoumois des invasions Normandes (aux alentours de 850)... mais cela ne servit pas à grand chose !
Après bien des conflits et autres occupations, il fut finalement complètement détruit en 1387 sur ordre du roi Charles VI, afin d'empêcher l'ennemi de s'y retrancher à nouveau.

Il fait l'objet depuis de nombreuses années de fouilles archéologiques où pièces médiévales, fragments de carreaux décorés, vases brisés sont mis au jour et exposés dans un petit musée tout près d'ici...
C'est un décor grandiose et quelques fois, lors de reconstitutions historiques, et dans la pénombre des nuits chaudes d'été - avec un peu d'imagination - l'on peut se croire au temps des Carolingiens ; à l'instar d'un de mes fils qui avait à l'époque environ 8 ans, hypnotisé par le spectacle, s'élança en direction des cavaliers en criant "à l'attaque"...

L'église de Merpins :
C'est une petite église d'aspect modeste mais dont la construction remonte au début du XIème siècle (entre 1028 & 1030). Entre le château et l'église s'est constituée dès le XIè siècle une agglomération déjà importante pour le moyen-âge !
Il est dommage qu'une maison soit accolée à l'église, et en trichant quelque peu..., je l'ai supprimé de la photo ci dessous !

L'abbaye de La Frenade :

L'abbaye de La Frenade fut fondée en 1148 par un seigneur de Cognac, Itier III. Elle est dite "cistercienne" car elle appartenait à l'ordre religieux de Cîteaux. Elle fut construite en bordure de l'antique voie Romaine qui était une des grandes artères du pays au XIIème siècle.
Prospère durant quelques deux cent cinquante ans avec ses moines austères, elle fut ruinée pendant les guerres de cent ans, puis restaurée au XVIè siècle. Mais pillée durant les guerres religieuses. elle n'était plus alors au XVIIIè siècle que l'ombre d'elle même...

Aux alentours... Châteaubernard
( moins de 5 kilomètres... )

L'on ne peut passer sous silence cette belle et grande commune de Châteaubernard ; très étendue et pratiquement sans ondulation, hormis le quartier de l'Echassier qui domine la vallée de la Charente et le village de Saint Trojan. C'est d'ailleurs sur ces coteaux qu'a lieu chaque 11 novembre, le cyclo-cross de l'armistice où l'on peut y admirer de grands champions de vélo sur route et VTT...
Une spécialité culinaire subsiste depuis des lustres, il s'agit des "caillebottes", faites avec du lait de brebis et du sucre, parfumées d'eau de fleur d'oranger, de rhum et de cognac !

Il est intéressant de noter que par suite d'un remaniement territorial avec la commune de Saint-Martin entre 1847 et 1867, cette commune s'appela Château-Bernard-Saint-Martin...

D'un château disparu appartenant à un individu nommé Bernard, est sans doute l'origine du toponyme de Châteaubernard ?
Ce qui est certain en revanche, c'est que dès le XIIè siècle il y eu en ces lieux une commanderie de templiers.
De ce lointain passé, la commune n'a gardé comme témoignage que son église paroissiale du XIIè siècle, avec adjonction au XVè siècle d'une jolie chapelle ornée d'une voûte d'ogives. Allez déchiffrer l'inscription datée de 1551 ayant trait au jugement dernier !
L'extérieur est d'une grande sobriété, avec une porte en plein cintre que surmonte une grille de fer forgé de 1770.

Textes tirés de "Géographie de la Charente" par F. Marvaud (1853)
&
"Cognac et le Cognaçais pittoresques" de Pierre Martin-Civat (1972)

© Philippe Dumas - septembre 2002 - Tous droits réservés

(Dernière mise à jour : novembre 2005)

Lorsque nous parlons ici de Merpins, il s'agit bien sur du Vieux Bourg. Car le nom de Merpins que l'on connaît de nos jours est plus attribué aux deux gros et longs villages que sont "Montignac" et "La Vie". C'est donc ce Vieux Merpins, primitivement appelé Marpen, qui nous intéresse...
Commençons tout d'abord par cette motte féodale où s'élevait jadis Le château fort de Merpins !

Sa construction première en est attribuée à Charlemagne (742 - 814). Ce château fort dominait les vallées de la Charente et du Né et en imposait de par ses puissantes murailles, son donjon et ses tours. Il devait servir à défendre l'Angoumois des invasions Normandes (aux alentours de 850)... mais cela ne servit pas à grand chose ! Après bien des conflits et autres occupations, il fut finalement complètement détruit en 1387 sur ordre du roi Charles VI, afin d'empêcher l'ennemi de s'y retrancher à nouveau.
	Il fait l'objet depuis de nombreuses années de fouilles archéologiques où pièces médiévales, fragments de carreaux décorés, vases brisés sont mis au jour et exposés dans un petit musée tout près d'ici... C'est un décor grandiose et quelques fois, lors de reconstitutions historiques, et dans la pénombre des nuits chaudes d'été - avec un peu d'imagination - l'on peut se croire au temps des Carolingiens ; à l'instar d'un de mes fils qui avait à l'époque environ 8 ans, hypnotisé par le spectacle, s'élança en direction des cavaliers en criant "à l'attaque"...

L'église de Merpins : C'est une petite église d'aspect modeste mais dont la construction remonte au début du XIème siècle (entre 1028 & 1030). Entre le château et l'église s'est constituée dès le XIè siècle une agglomération déjà importante pour le moyen-âge ! Il est dommage qu'une maison soit accolée à l'église, et en trichant quelque peu..., je l'ai supprimé de la photo ci dessous !

Puisque, apparemment vous êtes adeptes de vélo et/ou de vieilles pierres, ne manquez pas de venir sur les terres d'Ars, seule commune Charentaise - les autres étant en Charente Maritime - posée sur la rive gauche du Né (affluent du fleuve Charente). Celui ci arrose ici des prairies souvent marécageuses !
L'église d'Ars : L'église Romane d'Ars, appelée Saint-Maclou date de la fin du XIIè siècle. Remarquez à l'intérieur ses arcades peintes, ses retables ainsi que la cuve baptismale, ornée de très jolis bas-reliefs. C'est un des morceaux les plus curieux de la sculpture du moyen-âge ! Admirez aussi, juste en face, l'ancien presbytère et sa porte crénelée datée du XVIIè siècle.



Le château d'Ars : Château de l'époque de la seconde renaissance (XVIIè), il fut le berceau de la célèbre et ancienne famille de Brémond. Pendant les guerres de la Fronde, il reçu une garnison de l'armée royale. Il est construit en équerre et possède d'immenses chais voûtés d'une longueur de 85 mètres.
	Le moulin des Fanaux (ou moulin de Fanaud) domine la commune de Gimeux (sur laquelle il est situé) et au loin, la vallée de la Charente. On dit qu'une météorite est tombée là, autrefois... Mais je ne connais pas la réelle histoire de ce lieu magnifique et paisible !

L'abbaye de La Frenade :
	L'abbaye de La Frenade fut fondée en 1148 par un seigneur de Cognac, Itier III. Elle est dite "cistercienne" car elle appartenait à l'ordre religieux de Cîteaux. Elle fut construite en bordure de l'antique voie Romaine qui était une des grandes artères du pays au XIIème siècle. Prospère durant quelques deux cent cinquante ans avec ses moines austères, elle fut ruinée pendant les guerres de cent ans, puis restaurée au XVIè siècle. Mais pillée durant les guerres religieuses. elle n'était plus alors au XVIIIè siècle que l'ombre d'elle même...

L'on ne peut passer sous silence cette belle et grande commune de Châteaubernard ; très étendue et pratiquement sans ondulation, hormis le quartier de l'Echassier qui domine la vallée de la Charente et le village de Saint Trojan. C'est d'ailleurs sur ces coteaux qu'a lieu chaque 11 novembre, le cyclo-cross de l'armistice où l'on peut y admirer de grands champions de vélo sur route et VTT... Une spécialité culinaire subsiste depuis des lustres, il s'agit des "caillebottes", faites avec du lait de brebis et du sucre, parfumées d'eau de fleur d'oranger, de rhum et de cognac !
Il est intéressant de noter que par suite d'un remaniement territorial avec la commune de Saint-Martin entre 1847 et 1867, cette commune s'appela Château-Bernard-Saint-Martin...
	D'un château disparu appartenant à un individu nommé Bernard, est sans doute l'origine du toponyme de Châteaubernard ? Ce qui est certain en revanche, c'est que dès le XIIè siècle il y eu en ces lieux une commanderie de templiers. De ce lointain passé, la commune n'a gardé comme témoignage que son église paroissiale du XIIè siècle, avec adjonction au XVè siècle d'une jolie chapelle ornée d'une voûte d'ogives. Allez déchiffrer l'inscription datée de 1551 ayant trait au jugement dernier ! L'extérieur est d'une grande sobriété, avec une porte en plein cintre que surmonte une grille de fer forgé de 1770.